Tableau usine Aston Martin de Newport Pagnell

Je vends un superbe tableau représentant l’ancienne usine historique Aston martin de Newport Pagnell, détruite en 2008. Cette toile unique est un très grand format spectaculaire de 2,05 m X 2,05 m, commandée à l’artiste Jean Pierre de Crignis par un collectionneur d’Aston Martin. Au coeur de la cour historique de l’usine, une DB4 coupé, une DB4 Volante dont on peut admirer le sublime intérieur, une DB5, une V8 Vantage. Au-delà du célèbre portail, se dressent les toitures du dernier et bâtiment préservé à ce jour, qui abrite Works Service, le département entretien et restauration des Aston Martin classiques. Le Rhinocéros au cœur du tableau symbolise le caractère, la force et la puissance légendaires des Aston, « la belle et la bête » se font face, clin d’oeil onirique cher à l’artiste. De la destruction de l’usine de Newport Pagnell, il n’a été conservé que 1500 briques numérotées et répertoriées par l’association Heritage Aston Martin bien connue des collectionneurs et qui sauvegarde aujourd’hui le patrimoine de la marque. L’acquéreur de ce tableau se verra remettre l’une de ces briques portant le numéro 1298/1500 dans son écrin d’origine « A piece of history ».

Prix de vente : 4.500 euros.

A propos de l’artiste… Né en 1959, Jean Pierre de Crignis entre au Théâtre National de Chaillot en 1981 sous la direction d’Antoine Vitez avec pour fonction de s’occuper des décors ( construction, mise en peinture, et bien sur en scène et en tournée ). Il travaille avec Jérôme Savary, Jean-Pierre Vincent, Jérôme Deschamp, et d'autres avec des stages de scénographie, de construction de décors, d’effets spéciaux à l’école Boulle et un passage de 6 mois à l’IPEDEC, prestigieuse école de trompe l’œil. Après 11 années consacrées au théâtre, il devient peintre décorateur indépendant. Inscrit à la Maison des Artistes en 1994, il passe par tous les niveaux de la peinture déco : trompe l’œil bien sûr, mais aussi copies de toiles, restaurations de décors et panoramiques, décors peints pour le cinéma et le théâtre, ciels, ornementations, affiches. Il finit par ne plus faire que des tableaux originaux avec une production de toiles personnelles de plus en plus importantes, plusieurs centaines à ce jour, souvent exposées en galerie, réunissant les techniques classiques de l’huile, de l’acrylique, de l’aquarelle, des pigments mais aussi avec des effets techniques plus modernes, sur des thèmes souvent très représentatifs. Exposé dans de nombreuses galeries, l’artiste présente une exposition “mécanique”, précise, d’un réalisme “surréaliste”, onirique et décalé. Des œuvres qui vous donneront envie de partir en virée au volant d’une belle automobile, d’enfourcher votre vieille moto, et de vous arrêter, pourquoi pas, au bord du chemin et de discuter tard un soir d’été, au comptoir ouvert d’un camion à pizzas…

A propos de Newport Pagnell… Chez Aston Martin, en juillet 2007, Ford annonce la vente de la société britannique et la fermeture de son usine emblématique de Newport Pagnell est officialisée, avec la sortie de l’ultime voiture produite sur le site historique de la marque, une Vanquish S « Ultimate Edition » portant le numéro de châssis 502593, pilotée ce jour là par Ken Clarke, l’un des plus anciens employés de la marque, devant un parterre de 200 personnes composé de dirigeants d’Aston Martin d’hier et d’aujourd’hui et de salariés de l’usine. Cette Vanquish S a été conservée par la marque. L’arrêt de la production de la Vanquish a sonné le glas pour Newport Pagnell. C’est David Brown, le légendaire propriétaire de l’époque, qui acheta l’usine de Newport Pagnell en 1954 pour y produire des carrosseries d’Aston Martin. Il fallut attendre 1958 pour que la totalité de la production y soit transférée. Près de 13.000 Aston Martin y auront été façonnées.